Histoire de l’Eglise de Saint Gengoux le National

- 928 : La Charte N°360 de l’Abbaye de Cluny mentionne le nom de « Villa Sancti Gengulfi». Une église existait déjà.
- 950 : La Charte N°787 évoque un don fait par Dame Aremburg à l’Abbaye de Cluny dont l’Eglise dédiée à Saint Gengoux : « in ecclesia Sancti Gangulfi ».
- 958 : Don de cette église et de toutes ses dépendances à l’Abbaye de Cluny, sous l’abbé Aymard, par Constantin (Seigneur de la lignée des Aquin ; Charte N°1049).
- 1020 : Wiod (Guy), petit-fils de Constantin, devenu Clerc de l’église, donne à Cluny le domaine de l’église avec le presbytère et tout ce qui lui appartient. Wiod reçoit alors le titre de Doyen de Saint Gengoux. Également en 1020, fondation du premier Prieuré par les moines de Cluny ; Charte N° 2729.
- 1035 : Bernard, neveu de Wiod, restitue à Cluny, l’église de Saint Gengoux, ses biens et redevances ; Charte n° 2905
- 1466 : Construction de la grande église grâce à l’Abbaye de Cluny. Construction d’un Prieuré et d’un Hôtel Dieu.
- 1482 : Création de la communauté des « concurés », prêtres natifs de la Cité, par une bulle du Pape Sixte IV. Auparavant, on parlait du « Mépart »…
- 1562 : l’armée des huguenots du Prince de Condé investit la cité. L’Eglise et l’Hôtel dieu sont incendiés. Sept concurés sont brûlés vifs devant l’église.
- La même année, l’église est brûlée par les huguenots du Comte d’Amanzé.
- Le Chœur est refait.
Un cercle de pierres marqua la place de leur martyre à trois mètres environ de la petite porte… Chaque année, le 25 avril, le clergé et les fidèles se rangeaient en couronne sur ce cercle et chantaient l’hymne « rex gloriose martyrum ». Cette coutume subsista jusqu’en 1864. - 1566 : Fin de la construction de l’église en style gothique et construction de la tour de l’Horloge grâce à l’abbaye de Cluny.



- 1610 : Construction des stalles
- 1630 : Réparations importantes de la tour de l’horloge, frappée par la foudre.
- 1671 : Construction de la chapelle dédiée à St Michel par l’abbé Cocharde et sa famille. C’est la sacristie actuelle.
- 1719 : Construction d’un cadran solaire sur la face sud-est du premier étage de la tour de l’église.
- 1745 / 1748 : Reconstruction de la nef
- 1749 : Démolition du péristyle pour des raisons de sécurité…. La nef fut allongée d’autant.
- 1791 : Les révolutionnaires détruisent statues, reliquaires, ornements et archives paroissiales.
- l’église devient un atelier de fabrication de salpêtre, entrepôt et sert pour les marchés.
- 1794 : Des statues en bois des deux églises sont brûlées près de l’arbre de la liberté. Celles en pierre sont brisées.
- 1801 : Construction d’une halle au blé le long de l’église après destruction de 4 chapelles latérales côté sud.
- 1803 : l’église est rendue au culte près signature du Concordat.
- 1846 : Le curé Jean Goguin fait des réparations au portail et au dallage de l’église
- 1849 : Réparation des 4 colonnes du centre du chœur dont deux furent entièrement refaites.
- 1867 : Suppression du toit roman du transept et réalisation de la flèche pointue du clocher et d’éléments de façade.
- 1870 / 1888 : Le curé, François Laborier, fait dégager le marché couvert qui joignait l’église au midi (1873). Réparations du beffroi suite aux dégâts causés par la foudre (1874). Remise à deux eaux de la couverture des trois nefs, ce qui rendit l’ensemble plus élégant.Réparation du grand portail. Construction par M. Sire de la tribune et transformation de l’œil de bœuf, situé au-dessus du portail, en une belle rosace. Pose des huit têtes de prophètes dans la nef et des 4 évangélistes dans le transept qui servent de soubassement aux colonnes recevant les arceaux des voutes de la nef et du transept. Réalisation des peintures par M. Duchamp, dans les chapelles de la Vierge, de Sainte Philomène, Sainte Catherine, le Sacré Cœur.Réalisation de la chaire à prêcher.Vitrail de la chapelle du Sacré cœur (don de la famille de Murard), réalisé par les Ateliers de Didion. Réalisation des verrières des deux rosaces, par M. Besnard de Chalon. Remplacement des dalles du Chœur par des pavés en céramique de Maubeuge.
- 1890 / 1891 : Curé Joseph Louis Martin: Pose de grands vitraux côté nord, équipés auparavant de petites ouvertures. Aménagement de la Chapelle Saint Michel en sacristie
- 1891 / 1900 : Curé Emmanuel Achille Carrion. Réalisation du Chemin de Croix. Pose du grand vitrail (œuvre de M. Lavergne de Paris) derrière le maitre autel suite à des souscriptions particulières
- 1910 : Éclairage électrique par la compagnie électrique de la Grosne
- 1926 : L’église est inscrite à l’inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques
- 1959 : Electrification des cloches
- 1960 : Démontage du cadran solaire
- 2003 : Reconstruction du pontet à l’identique de celui du XVIIIème siècle